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Classement. Quelles sont les 50 plus grosses entreprises du bassin Toulousain
Quelles sont les 50 entreprises les plus grosses entreprises basées à Toulouse et en Haute-Garonne ? Pour répondre à cette question, Actu Toulouse s’est appuyé sur la 32e édition du « Top Economique Occitanie 2020 », édité par le magazine Entreprises Occitanie, qui recense près de 1 400 entreprises de la région Occitanie classées par chiffres d’affaires*.
Une métropole attractive
Avec 5200 nouveaux arrivants chaque année, Toulouse est la ville qui gagne le plus d’habitants en France. Cette croissance démographique est en partie due au dynamisme économique de la quatrième ville de l’Hexagone, régulièrement citée parmi les métropoles les plus attractives de France et d’Europe. Et pour cause, Toulouse accueille en son sein de nombreuses grandes entreprises, qui réalisent chaque année des embauches et d’importants chiffres d’affaires (qui sont en augmentation pour l’écrasante majorité des sociétés présentes dans ce classement par rapport à l’année précédente).
Airbus en tête
Forcément, l’industrie aéronautique et spatiale est le principal fer de lance de ce dynamisme économique. Huit entreprises de ce secteur figurent d’ailleurs dans les 20 sociétés générant le plus gros chiffre d’affaires. Sans surprise, le géant Airbus – dont le siège est basé à Toulouse et qui n’a jamais eu un carnet de commandes aussi rempli – bien aidé par les immenses difficultés de son rival, l’Américain Boeing -, se classe en première position de ce top 50.
Son chiffre d’affaires est ébouriffant : près de 64 milliards d’euros. La division Airbus Defence and Space, spécialisée dans les avions militaires, les drones, les missiles et les lanceurs spatiaux et satellites artificiels, se classe en deuxième position avec un CA de 11,06 milliards d’euros.
Le podium est complété le groupe Thalès Alenia Space, dont le chiffre d’affaires dépasse les 2,5 milliards d’euros.
Des fleurons régionaux
Ce top 50 fait aussi la part belle à des entreprises régionales comme Newrest, société de restauration industrielle spécialisée dans le domaine aérien, le ferroviaire, le maritime, et les collectivités. L’entreprise à succès d’Olivier Sadran (qui est par ailleurs président du Toulouse Football Club, ndlr) culmine à la sixième place de ce classement.
On y retrouve aussi le groupe Chausson Matériaux (12e), spécialisé dans les matériaux pour le secteur du BTP. En quinze ans, son activité a été multiplié par cinq ! Mais aussi le groupe Lafayette Conseil (18e), qui connaît une véritable « success story » avec ses pharmacies et magasins d’optique à prix cassés.
Des banques et groupes immobiliers
Dans ce classement, on retrouve également plusieurs groupes bancaires (La Poste, Caisse d’Epargne, Banque Populaire, Crédit Agricole), et des groupes immobiliers (Green City Immobilier, GA Smart Building).
Le classement
Le Top 50 des entreprises à Toulouse et en Haute-Garonne :
Airbus (Blagnac)
Chiffre d’affaires (CA) : 63,7 milliards d’euros, Effectif : 134 000 ; Activité : Aéronautique civile et militaire, espace, systèmes civils et de défense, services
Airbus Défence and Space (Toulouse)
CA : 11,06 milliards d’euros ; Effectif 38 000 ; Industrie spatiale et de défense
Thalès Alenia Space France (Toulouse)
CA : 2,5 milliards d’euros ; Effectif 8 000 ; Industrie spatiale
Stelia Aerospace (Colomiers)
CA : 2,2 milliards d’euros ; Effectif : 7 000 ; Aéronautique
Le groupe La Poste Occitanie (Toulouse)
CA : 2 milliards d’euros ; Effectif : 18 300 ; Transport, logistique, services à la personne et aux entreprises, banque
Newrest group (Toulouse)
CA : 1,87 milliard d’euros (% export : 75%) ; Effectif : 32 000 ; Activité : Catering aérien, bases de vie, restauration collective, concessions, catering ferroviaire.
Résidences secondaires : la ruée vers l'Ouest
Le grand Ouest est plus attractif que jamais. Bordeaux, où les prix ont grimpé de plus de 30 % en 5 ans, est le fer de lance de cet engouement, mais tous les environs en bénéficient. Selon l'Observatoire LPI-SeLoger, l'ex région Aquitaine est passée deuxième au classement des régions où les résidences secondaires sont les plus chères. Avec un prix moyen de 322.600 euros, elle devance la région Provence Alpes Côtes d'Azur (Paca) mais reste derrière l'Île-de-France.
Hausse de 6,4 %
Après la région parisienne, ce sont donc les départements de la Gironde, de la Dordogne, du Lot-et-Garonne, des Pyrénées Atlantiques et des Landes où les résidences secondaires affichent les prix de vente les plus élevés. En hausse de 6,8 % en un an selon les données collectées par SeLoger, la région a notamment bénéficié d'une attractivité renforcée avec la mise en place de la Ligne à Grande Vitesse entre Paris et Bordeaux. Accessible en 2 heures par le rail, la Belle Endormie participe au réveil de la façade Atlantique. Partagée entre le huppé Bassin d'Arcachon, les bocages des Landes, la campagne périgourdine ou le Pays basque, la région ne manque pas d'atouts pour y établir sa résidence secondaire.
Décrochage
En revanche, les prix ont décroché en région Paca . Il y a un an, ce même classement nous apprenait que la région (Marseille, Nice, Toulon, Cannes, Avignon, Aix-en-Provence) était 2e, derrière l'Île-de-France mais devant l'Aquitaine. Mais en janvier 2020, le prix moyen d'une résidence secondaire est tombé à 317.300 euros (- 1,7 %). Pour autant, de nombreuses villes sur la façade méditerranéenne continuent d'être loin devant la moyenne nationale, à l'image de Cannes ou encore Antibes qui affichent un mètre carré moyen proche des 5.000 euros ou encore de Saint-Tropez qui culmine au-dessus de 8.500 euros le mètre carré.
Île-de-France en tête
Sans surprise, c'est toujours dans la région parisienne que les résidences secondaires sont les plus chères. D'après l'étude, les transactions se font autour de 351.600 euros en moyenne. Un prix reflétant bien l'envolée du marché immobilier francilien, que ce soit pour une résidence principale ou secondaire, où le mètre carré a franchi les 6.500 euros en moyenne selon les Notaires. Sans compter Paris intra-muros où les biens se négocient désormais à plus de 10.000 euros le mètre carré . L'étude relève ainsi qu'il coûte actuellement moins cher de devenir propriétaire à Lyon (5.065 euros/m²) ou encore à Bordeaux (4.702 euros/m²) qu'à Montreuil, en Seine-Saint-Denis (6.038 euros/m²).